Société
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Hier lundi, veille de la journée mondiale de l’abolition de la peine capitale, Amnesty International Alger a appelé les dirigeants de ce pays à abolir la peine de mort. Selon la Directrice d’Amnesty Alger, «il existe actuellement 500 personnes condamnées à la peine capitale en Algérie».
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Ainsi, l’abolition pure est simple de cette peine, c’est ce que demande Hassina Oussedik, la Directrice d’Amnesty International au pouvoir d'Alger qui, sous prétexte que l’opinion publique n’était pas encore favorable n’a pas aboli la peine de mort lors de la dernière révision constitutionnelle en 2016.
Afin de sensibiliser les populations algériennes sur le bien-fondé de l’abolition de la peine capitale, le bureau d’Amnesty à Alger a invité un panel d’avocats et de juristes pour donner leurs avis ou leurs témoignages sur cette condamnation abolie dans 104 pays.
Et ces avocats à l’unanimité ont relevé plusieurs incohérences dans le code pénal qui en réalité n’est pas la panacée aux infractions quelles qu'elles soient. « L’Algérie doit être le premier pays arabe et maghrébin à abolir la peine de mort », a déclaré Miloud Brahimi, l’un des avocats.
Pour atteindre le plus grand nombre possible, une vidéo sur « l’inefficacité de la peine de mort » sera diffusée sur les réseaux sociaux par le bureau d’Amnesty International dans la perspective de sensibiliser les Algériens à adhérer à cette «démarche humaniste».
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