Justice
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La victoire du président Uhuru Kenyatta a été remise en doute par la Cour suprême du Kenya. L’institution judiciaire dans son verdict rendu le 1er septembre évoque « des irrégularités » ayant compromises le vote du 8 août dernier.
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L’opposant Raila Odinga, a contesté les résultats de la présidentielle d’août dernier en saisissant la cour suprême du pays. Il a été conforté dans sa contestation par le verdict de ladite cour. L’invalidation de la victoire du président sortant a été prononcée par la Cour suprême le vendredi 1er septembre en raison « des irrégularités ont compromis l’élection présidentielle du 8 août ». L'opposition dénonçait une « fraude massive », lors de la présidentielle.
De cette décision s’entend donc l’annulation de l’élection présidentielle du mois dernier. Un nouveau scrutin se tiendra pour ce fait dans les 60 prochains jours
Il faut noter que ce verdict de la cour suprême a créé la surprise générale. En Afrique, l’invalidation d’une élection présidentielle par un recours de l’opposition n’est pas chose courante. « Jour historique » selon l’opposant Raila Odinga, mais aussi pour toute l’opposition en Afrique. Dans plusieurs pays, les opposants se sont réjouir du verdict de David Maraga, président de la Cour Suprême du Kenya.
Le président Uhuru Kenyatta a annoncé « ne pas être d’accord avec la décision aujourd’hui de la Cour suprême, mais la respecter ».
Rappelons que le président sortant Uhuru Kenyatta avait remporté l’élection avec 1,4 million de voix d’avance sur son rival Raila Odinga, crédité de seulement 44,74% des voix.
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