Diplomatie
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Le ministre français des affaires étrangères, J.Marc Ayrault était jeudi, à Nouakchott où il a été reçu par le président Mohamed Ould Abdel Aziz. Il a également été reçu par son homologue mauritanien. Au menu des discussions, les questions bilatérales et sécuritaires au Sahel. La visite du ministre français en Mauritanie s’inscrit dans le cadre d’une tournée au Sahel.
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Selon le chronogramme de la tournée, Jean M Ayrault est attendu à Bamako ce vendredi.
Au cours de la journée d'hier, le chef de la diplomatie française a été reçu en audience par le président Mohamed Ould Abdel Aziz. Au menu des entretiens, les relations bilatérales et les questions régionales "dans lesquelles la Mauritanie joue un rôle important, notamment dans le domaine de la sécurité au Sahel.
Le diplomate français avait rencontré un groupe d’hommes d’affaires français et des acteurs de la société civile mauritanienne. Il s’est également rendu au Secrétariat permanent du G5 Sahel "pour apporter son soutien aux efforts en matière de défense et de sécurité" de cette organisation sous-régionale regroupant le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. L’objectif du G5 Sahel est de mutualiser les efforts dans les domaines de la sécurité et du développement.
Les relations entre la France et la Mauritanie connaissent un froid. Ce, depuis la réception l’année dernière à l’Elysée du militant antiesclavagiste, Biram Ould Dah Ould Abeid. Un épisode qui a suscité une vive protestation de la part de Nouakchott. Mais au-delà des difficultés, Paris considère que, la Mauritanie "reste une alliée précieuse dans la lutte contre le terrorisme au Sahel".
Une position réaffirmée jeudi par le ministre français à l’issue de sa rencontre avec le président Mohamed Ould Abdel Aziz.
Par ailleurs, la visite du chef de la diplomatie française à Nouakchott intervient dans un contexte politique tendu, avec la perspective d’un référendum pour un projet de réformes constitutionnelles, dénoncé par l’opposition comme "une violation des articles 99,100 et 101" de la loi fondamentale adoptée le 20 juillet 1991 et de ses textes modificatifs.
Ce sujet a-t-il été abordé ou non? Quelle que soit la réponse à cette question, la pudeur diplomatique impose de ne pas en faire état sur la place publique.
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