Politique
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Le président Tunisien, Béji Caïd Essebsi tient toujours à son projet de réconciliation des tunisiens. Au sujet de cette réconciliation. Il l’avait jugée indispensable à la démocratisation du pays.
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Le projet vise à amnistier les hommes d’affaires, fonctionnaires qui ont été impliqués dans des malversations durant le règne de l’ex président, Ben Ali. Egalement, les contribuables s’étant rendus coupables d’évasion fiscale.
L’initiative, explique-t-on dans les cercles du pouvoir actuel, vise à relancer l’investissement, à rétablir un climat de confiance et à renflouer les caisses de l’État.
Si le pouvoir juge indispensable le projet, par contre, certains partis politiques de l’opposition et de la société civile, reprochent au projet d’être trop général dans ses termes et, surtout, d’un laxisme total à l’égard des corrompus.
C’est pourquoi Béji Caïd Essebsi a demandé une nouvelle monture du texte du projet établissant une distinction entre les différentes catégories de contrevenants.
La nouvelle monture sera présentée le 20 mars, à l’occasion de la fête de l’indépendance.
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