Politique
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Le maire de Johannesburg a non seulement démissionné de son poste ce lundi, mais aussi quitté le parti sous lequel il a été élu. On lui reproche une approche particulière de la question raciale.
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Depuis hier lundi, Herman Mashaba n’est plus le maire de la plus grande ville d’Afrique du Sud. Il a présenté sa démission et claqué également la porte de l’Alliance démocratique (DA), le principal parti de l’opposition miné aujourd’hui par une guerre de leadership.
Le démissionnaire explique devant la presse qu’il ne supporte plus « un groupe de gens qui pensent que la race n’est pas un critère pertinent dans le débat sur les inégalités et le pauvreté en Afrique du Sud. Allusion faite à Helen Zille, femme banche, récemment élue à la tête du Conseil fédéral de l’Alliance démocratique alors qu’elle aime répéter que le colonialisme a des aspects « positifs ». Des déclarations qui frustrent beaucoup de personnes dans le pays.
Le désormais ex-maire de cette mégalopole relève que « l’élection récente de Zille à la tête du conseil fédéral constitue une victoire pour des gens qui, au sein de la DA, défendent des positions diamétralement opposées à mes valeurs ».
Devenu en 2016 le premier maire de Johannesburg, à ne pas être membre du Congrès national africain (ANC), Herman Mashaba, 60 ans, est un homme d’affaires.
A.H.
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