Société
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Le gouvernement camerounais autorise la relance de son usine de fabrique de chloroquine dans un contexte de la crise sanitaire liée au coronavirus.
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L’idée vient de la ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Madeleine Tchuenté. Et elle a été approuvée par son collègue de la Santé publique, Malachie Manouada. Celui-ci a signé le décret ce 7 avril pour ce faire.
Les machines qui servaient à produire ce médicament étaient à l’arrêt depuis un moment. Mais face à l’extrême urgence de la propagation du Covid-19, et surtout sur les explications du Professeur Didier Raoult, Directeur général de l’Institut hospitalier de Marseille en France, vantant les vertus de chloroquine pour vaincre la maladie virale, le Cameroun a décidé de dépoussiérer ses machines et de produire sur place ce médicament antipaludéen.
Une fois que les fonds seront débloqués et les matières premières importées de Chine, la production sera relancée.
A plein régime, 6 000 comprimés sortirons de la fabrique par jour contre 250 auparavant. Le processus sera suivi par un laboratoire agréé sous la supervision du ministre de la Santé.
A.H.
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