Diplomatie
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Les autorités burundaises somment le représentant-résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et ses trois collaborateurs de quitter leur pays demain vendredi.
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Le ministre des Affaires étrangères a saisi le Bureau de l’OMS lui signifiant que son représentant au Burundi doit plier bagage ainsi que ses collaborateurs.
Les relations entre ce pays et l’institution internationale de la santé sont tendues depuis quelques semaines. Au début, il est reproché à l’OMS son ingérence dans la gestion du coronavirus. Aujourd’hui, le Rubicon est franchi avec la lettre envoyée à Genève en Suisse. Le courrier a fuité dans la presse. En réalité, le Burundi ne supporte pas qu’on dise qu’il gère mal la pandémie et que le nombre de décès est supérieur à celui communiqué officiellement.
Walter Kazadi Mulombo, le représentant de l’organisation et les trois fonctionnaires de son bureau, sont sommés de quitter le pays ce vendredi 15 mai. Alors que l’aéroport Melchior Ndadaye de Bujumbura reste fermé à tout trafic aérien dans le cadre de la lutte contre la propagation de la maladie virale. Comment vont-ils faire pour quitter le territoire ?
A.H.
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