Société
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Avril 1998, des dizaines de jeunes ont été tués. Ils s’échappaient du camp militaire d’Ailefoum, Sud-Est de Khartoum, capitale du pays, pour regagner leurs familles pour la fête de l’aïd al-Kebir.
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A l’époque, le régime d’Omar Hassan El Béchir parlait de mort par noyade dans le Nil bleu, duquel 55 corps ont été officiellement repêchés.
Une thèse balayée du revers de la main par les familles des victimes, ainsi que des opposants au régime Béchir. Ils estimaient à plusieurs centaines le nombre des victimes.
Ce lundi 15 juin 2020, nouveau rebondissement. Le procureur Tagelsirr al-Herbr a annoncé la découverte d’un « charnier au cours des quatre derniers jours » par la commission d’enquête sur les meurtres dans le camp militaire d’Ailefoun, « après avoir entendu des témoins ».
Le procureur n'a donné aucune précision sur le nombre exact de corps découverts.
La fosse commune a été exhumée, a-t-il indiqué, et la commission poursuit son travail avec les médecins légistes et la police scientifique.
Rayan Naël
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