Société
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Au Ghana, l'ancien procureur spécial anti-corruption, Martin Amidu, a réitéré les allégations de menace contre lui et ajouté que le président Nana Akufo-Addo sera responsable si quelque chose lui arrivait.
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Dans une dernière torsion des événements qui a succédé à sa démission soudaine en tant que premier procureur spécial, M. Amidu a déclaré qu'il a constaté qu'il risquait d'être attaqué.
M. Amidu a déclaré qu'il n'a pas réussi à signaler l'affaire directement au ministre de la Sécurité nationale, Albert Kan Dapaah.
« J'ai essayé d'appeler Kan Dapaah, mais il n'a pas décroché. J'ai demandé à un ancien conseiller à la sécurité nationale de le contacter et de l'informer », a-t-il affirmé jeudi dans une interview accordée Citi FM à Accra.
« Je mets ma vie dans l’intérêt de la République du Ghana et le président sera responsable si quelque chose m’arrive », a-t-il insisté.
La présidence avait, quant à elle, affirmé mercredi que pour réduire les impacts que cette démission aurait sur l'élection présidentielle prochaine, le gouvernement ne répondra plus aux commentaires de l'ancien procureur de la République.
Mensah A.
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