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Pour le retour de la paix au Burundi, le président Pierre Nkurunziza ne ménage aucun effort. Sur la télévision nationale mercredi dernier, c'est avec un ton amer qu'il s'est adressé à la nouvelle rébellion installée à 80 km de la capitale.
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"Téléphonez à vos frères qui ont pris les armes et dites-leur que nous leur donnons 15 jours pour qu'ils y renoncent", avertit le président Nkurunziza.
Dans son intervention en guise d’avertissement à l’endroit de la rébellion née suite à la contestation du troisième mandat du président, il rassure les burundais que la sécurité et la paix seront bientôt de retour.
Tout en étant amer, le président Nkurunziza a tendu la main aux rebelles de se rendre sans crainte. Il a demandé aux agents de sécurité et de l'administration d'accueillir convenablement ceux qui auront choisi de se rendre dans le délai indiqué.
Mais passé ce délai, les portes seront fermées et l’état prendra ses responsabilités.
La nouvelle rébellion s’est installée à Mugamba, à quelque 80 kilomètres au sud de Bujumbura.
Le Burundi fait face à une grave crise politique, depuis la décision prise par Pierre Nkurunziza, en avril 2015, de briguer un troisième mandat. Il a été réélu en juillet de la même année. Les violences ont fait plusieurs centaines de morts et ont poussé des milliers de Burundais à quitter le pays.
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