Sport
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Valeur sûre du football féminin camerounais, Gaëlle Enganamouit tire sa révérence le jour de son 28è anniversaire (ce 9 juin 2020) à cause des blessures récurrentes.
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C’est Gaëlle Enganamouit elle-même qui annonce l’information sur sa page facebook. « End thanks for all ». Une phrase laconique, mais qui dit tout sur de l’état d’esprit de la joueuse sans club depuis son départ de Malaga en Espagne en 2019.
La Lionne compte 43 caps en équipe nationale, une sélection avec laquelle elle a remporté les Jeux africains de 2011. Elue meilleure joueuses du championnat de son pays natal lors de la saison 2010-2011, elle s’envole ensuite pour l’Europe et va évoluer dans plusieurs clubs.
En 2015, l’attaquante puissante et rapide marque un triplé au mondial de cette année-là au match d’ouverture contre l’Equateur battu au final 6-0. A l’époque, elle n’avait que 22 ans.
Les blessures répétitives ont eu raison de la suite de sa carrière. Pendant la dernière Coupe du monde en 2019 en France, elle n’était pas au mieux de sa forme, mais a aidé son pays à atteindre les huitièmes de finale, battu par l'Angleterre.
Sa retraite anticipée « est une surprise » pour Alain Djeumfa, le patron des Lionnes Indomptables. « Elle est jeune et on avait encore besoin d’elle. Vingt-huit ans, c’est l’âge d’or du foot. Je respecte sa décision. Il y a quelques mois, je la sentais bien dans la préparation pour la rencontre face à la Zambie lors des éliminatoires pour les JO de Tokyo. Elle est la seule à pouvoir expliquer sa décision », regrette-t-il.
Gaëlle Enganamouit, avec sa fondation « L’enfant des rails », apporte un soutien aux jeunes orphélins. Elle a créé aussi une école de football réservée aux dames : « La Rails Football Academy » afin de faciliter la progression des footballeuses.
« Gaëlle a beaucoup apporté au football féminin. Elle pourrait aider la Fédération camerounaise, la CAF ou la Fifa. Elle a encore beaucoup de chose à donner au football féminin », insiste Alain Djeumfa.
A.H.
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